Au cours de l’été 2020, durant l’exploration de divers sites archéologiques, je fus frappée par la présence de mystérieux fauteuils sculptés à même la roche ou dans des rochers.
Fréquemment situés à l’entrée ou au centre de sites considérés comme des sanctuaires, ces fauteuils auraient d’abord été utilisés à des fins religieuses par les anciens peuples du Néolithique, plus exactement du Chalcolithique (période de la fin du Néolithique ou âge du cuivre, -2.500 à -1.800 environ), ce qui leur donnerait un âge approximatif de 4.000 ans.
Par la suite, ils servirent bien souvent aux pratiques religieuses des druides celtes, voire même des Romains. Peu à peu, au fur et à mesure de mon étude, ces fauteuils conçus par nos anciens se révélèrent à moi comme délivrant des bienfaits énergétiques, purificateurs, guérisseurs (notamment concernant la fécondité), entre autres facultés. [...]
Deux fauteuils me sont apparus, sculptés à même la roche, en contrebas de cette cité historique que j’ai arpentée depuis ma plus tendre enfance.
Après la découverte fascinante des fauteuils du Razès, mon regard avisé se porta sur de nouveaux sièges sculptés à même la roche, à flanc de ce qui fut une falaise, jouxtant l’ermitage où vécut, plus tard, saint Émilion, au VIIIème siècle. En cette vaste forêt de Combes, différentes grottes ayant servi d’abris à des groupes humains préhistoriques furent plus tard le siège d’un village du Néolithique dont ces fauteuils sont encore, aujourd’hui, de magistraux vestiges.
Actuellement, ils sont situés sur la place centrale, au second palier de cette cité médiévale où les terrasses des restaurants gastronomiques tiennent une place prépondérante, laissant dans l’oubli ces merveilles devant lesquelles le public passe sans y prêter la moindre attention. Et pourtant, un siège de pierre sculpté en particulier est des plus remarquables. Celui-ci est surmonté d’une double voûte céleste en demi-cercle, très érodée aujourd’hui. L’ocre rouge sacrée y est encore décelable dans la partie arrière du dossier réalisé dans cette roche calcaire de couleur blanche. Ce fauteuil a l’aspect d’un trône suggérant son appartenance à un haut personnage, probablement un grand prêtre, auquel succédèrent un druide et autres hauts religieux au cours du temps. Il est aisé de les imaginer pratiquant des rites, consultations, recevant des doléances, révélant des messages divinatoires, pratiquant l’hydromancie (les prêtres prophétisaient dans les eaux de source des oracles précis), rendant la justice, etc. Deux autres espaces, en contrebas de ce fauteuil, pourraient être destinés à des assistants, scribes qui consignaient ou soutenaient ce personnage sacré, tant craint que vénéré.
Un second siège surmonté d’une forme en coupe inversée symbolisant la vulve, l’utérus de la Déesse Mère des anciens cultes païens, serait, selon moi, un siège purificateur, hautement énergétique, guérisseur. Un tel fauteuil aurait pu être utilisé par les femmes venues implorer un désir de maternité dans l’année, une fertilité et un accouchement sans complications, voire la guérison de maux féminins. Mais il aurait pu aussi servir à guérir toutes pathologies, celles dont pouvaient souffrir les enfants parfois dits “chétifs”, les pathologies oculaires, les blessures des guerriers après les guerres de clans, etc.
Ces fauteuils sacrés, sculptés dans la roche, à l’extérieur, nimbés de soleil, exposés à la lumière du jour aussi bien qu’à celle de la lune, recevant les influences des constellations alors d’importance pour les peuples anciens, furent les témoins de ferveurs passées. S’ils pouvaient s’exprimer, nous serions captivés par les récits des temps passés qu’ils nous révéleraient.
Cette place, avec ces sièges de roche délaissés, fut un lieu de rassemblements votifs pendant lesquels les fidèles invoquaient des divinités païennes, puis ce site devint un haut lieu de dévotion catholique où furent organisés des pèlerinages d’ampleur, surtout au Moyen Âge.
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