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Photo du rédacteurAntoine Station

GCDO#05 - Stéphane Royer - Jimmy Guieu, pionnier de l'ufologie

Dernière mise à jour : 2 avr. 2021


Stéphane Royer, président des Repas Ufologiques de Paris, a fait plusieurs conférences sur Jimmy Guieu. L'année 2020 marquant le vingtième anniversaire de sa disparition, c'est tout naturellement que nous nous sommes tournés vers Stéphane pour nous retracer la vie de ce grand Monsieur de l'Ufologie qu'est Jimmy Guieu. C'est donc avec plaisir que nous vous proposons un court extrait de son article paru dans GCDO#05 :

"Au quatrième trimestre 1956 paraît le numéro 19 de la revue Ouranos. Dans celui-ci, Jimmy y signe un article titré “Tout arrive”. Il y décrit qu’il a enfin… vu un OVNI. Extrait :  “Ce jour-là, donc (le 11 août l956), à Marseille, ma femme et moi avions déjeuné assez tardivement. A 15 h 05 exactement, alors que machinalement en me levant de table je jetais un coup d'œil par la fenêtre ouverte, je fus étonné d'apercevoir dans le ciel un point lumineux se déplaçant de l'est vers le nord-nord-ouest. Intriguée par mon manège, ma femme (à laquelle je n’avais rien dit) se leva à son tour et suivit mon regard. - Que vois-tu ? lui demandai-je. - Une sorte d'objet allongé, ovoïde, qui parfois brille et parfois devient terne, me répondit-elle. Effectivement, il s’agissait, à l'angle sous lequel nous l'apercevions, d'un objet d'aspect métallique discoïdal vu de 3/4 par la tranche dans une position horizontale. Cet objet était animé d'un lent mouvement de tangage qui, en cours de vol, nous présentait tantôt sa partie supérieure - d'un terne, mat - tantôt sa face ventrale réfléchissant les rayons du soleil et brillant de l'éclat de l'aluminium poli. Le bruit ambiant extrêmement faible permettait encore de se rendre compte que l’objet se déplaçait silencieusement…  En aucun cas il ne pouvait s'agir d'un ballon-sonde : l'engin volait de l'est vers le nord-nord-ouest alors que le vent, à ce moment-là, soufflait du nord-ouest vers le sud-est. Jamais un ballon sonde n'aurait pu se déplacer contre le vent. Par ailleurs, l’O.V.N.I. n'offrait que deux surfaces discoïdales convexes juxtaposées bord à bord (formant donc une lentille biconvexe) avec, à leur axe approximatif, un renflement, sorte de cockpit légèrement ovoïde, dont le plus grand diamètre se trouvait à l'avant. Aucune aile aucune dérive, ni train d'atterrissage, ni pales sustentatrices n'étaient visibles. Aucune traînée. Il ne s'agissait donc pas davantage d'un avion (classique ou jet) ou d'un hélicoptère.” Cette observation, consignée par écrit, sera par la suite envoyée à la S.E.M.O.C (Section d’Etude des Mystérieux Objets Célestes) de l’Etat-Major de l’Armée de l’Air." 


Retrouvez la suite de l'article de Stéphane Royer dans GCDO#05

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