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Photo du rédacteurAntoine Station

GCDO#05 - Dominique Aucher - La voie spirituelle des labyrinthes



L’article "La voie initiatique du labyrinthe" présenté dans le numéro 2 de "Génération Cités d’Or" guidait vers le développement de la quête (ou la conquête) de l’Unité Intérieure chère à toute personne désireuse de trouver son "cœur", son centre, là où résident toutes les potentialités de l’Être Intérieur, qu’elles soient connues et identifiées ou non, reconnues et conscientes ou non. Cette voie préalable à une démarche initiatique orientée vers les mystères est une priorité chez tout(e) adepte du sens de la Mort et de la Vie afin d’emprunter le pont, le passage, le tunnel, le couloir qui relie les rives de la Voie de l’Unité à celle du Tout. L’expérience, la connaissance et le vécu intime et secret en Soi, au sein de l’Âme, engendrent un regard déterminant sur l’Autre, l’Univers et l’Invisible ; ces éléments constituent la caractéristique d’une véritable spiritualité dépouillée des différents oripeaux religieux.


Mythologie et spiritualité

Les voies spirituelles sont diverses et variées, elles peuvent être le fruit d’un enseignement Traditionnel, d'un engagement dans une discipline artistique, d'une créativité engageant passionnément l’Être Intérieur, de la pratique de la méditation (étymologiquement : écoute intérieure) associée à une ouverture de conscience holistique. En ce qui me concerne, la relation avec le labyrinthe embrasse tous ces aspects.

Après avoir étudié les mythologies grecque, égyptienne, celtique, japonaise et amérindienne, j’ai longtemps partagé l’idée que les mythes concentraient l’Intelligence de l’humanité par le fait qu’ils évoquaient tous – de manière différenciée du fait des expressions culturelles de ces civilisations – des constantes que nous appelons des archétypes : la mort, l’amour, l’instinct, le pouvoir et les liens existant entre le dedans et le dehors, le Soi et l’Autre, l’incarnation et l’esprit, la matière et le vide, le profane et le sacré, l’existentiel et le divin, le besoin et la capacité de transcender l’invisible… Dans mon esprit, cette dimension du mythe est toujours pertinente, car elle nous permet de vérifier, d’une part, l’universalité de l’humain avec son environnement et, d’autre part, qu’il y a beaucoup plus d’éléments qui rassemblent les états de l’humanité vis-à-vis de ceux qui les séparent. Ce dernier point est le plus souvent la conséquence des complexes, qu’ils soient "d’infériorité" ou de "supériorité" en alimentant les relations dominant/dominé.


Maintenant, j’en suis arrivé au point que les mythes nous racontent des histoires qui sont réelles et décrites selon la façon dont les hommes ont pu les exprimer à travers les époques, avec leurs expressions de références et leurs langages. Par exemple, les descriptions de chariots et/ou de personnages ailés furent faites avec les formulations donnant une idée d’engins ou de créatures volant(e)s et/ou venant de l’espace avec la maîtrise de l’air. Toutes les mythologies de tous les continents expriment, à leur façon, ces événements que nous rapprochons du phénomène OVNI. Pour expliciter ce sujet, la mythologie grecque nous décrit parfaitement comment la cosmogonie s’est déroulée avec des rencontres, et souvent des guerres, entre les dieux – les extraterrestres –, suivant une chronologie des époques et des créatures allant, pour résumer, tout en faisant référence aux quatre âges évoqués dans toutes les Traditions, des Cyclopes aux Géants, aux Titans et aux Olympiens. Dans les descriptions, nous retrouvons des êtres asexués, bisexués, hermaphrodites jusqu’à sexuellement différenciés. Plus nous remontons dans les anciens temps, moins les éléments sont précis. Ils nécessitent d’avoir une vision globale et une perspective "cybernétique non conventionnelle" pour y distinguer des déroulements simultanés sur des plans singuliers : la similarité du développement corporel et spirituel des créatures mythiques avec celui de l’être humain.

Nous sommes encore dans le temps des Olympiens avec les six déesses et les six dieux en parfaite parité, si ce n’est une prédominance masculine par le fait que Zeus est celui qui a sauvé ses frères et sœurs du dévorant appétit de Kronos, leur géniteur de père.


L’approche spirituelle du labyrinthe se situe dans ce contexte-là, où les forces divines sont déterminantes,

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