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Photo du rédacteurAntoine Station

GCDO#04 - Pascal Cazottes - Nicolas Poussin, l'homme des grands Mystères


Tous ceux qui se sont intéressés à l'affaire de Rennes-le-Château ont immanquablement eu leur attention attirée, un jour ou l'autre, par cette œuvre picturale de Nicolas Poussin intitulée "Les Bergers d'Arcadie". Et combien d'hypothèses ont-elles été émises sur ce tableau par des chercheurs de tous poils, avides d'y déceler l'élément susceptible de conduire à un fabuleux trésor ? Certains ont cru reconnaître un site du Razès dans le décor agencé par le peintre génial. D'autres encore se penchèrent plus particulièrement sur l'inscription figurant sur le tombeau. Et il faut bien reconnaître que ces recherches aboutirent à quelques découvertes de taille, sans toutefois livrer la clef de ce qu'il convient d'appeler "l'énigme de Rennes-le-Château". Un homme, pourtant, en savait certainement plus que les autres : l'abbé Bérenger Saunière, le sulfureux curé de l'ancienne "Rhedae". Dans le cas contraire, pourquoi aurait-il acheté une copie de cette peinture au Musée du Louvre lors de son voyage à Paris de 1892 ? C'est effectivement au cours de son séjour parisien, dicté par l'impérieux besoin de faire déchiffrer plusieurs parchemins énigmatiques découverts dans le creux d’un des deux piliers qui soutenaient le vieil autel de l’église de Rennes-le-Château, que notre prêtre en profita pour faire l'acquisition de quelques copies de tableaux de Maîtres, dont "Les Bergers d’Arcadie", de Nicolas Poussin, et "La Tentation de Saint Antoine", de David Teniers. Est-ce le décryptage des fameux parchemins par l’abbé Bieil, directeur du séminaire de Saint-Sulpice, et le neveu de ce dernier, l’abbé Emile Hoffet, paléographe et cryptographe de premier ordre, qui le conduisit à se procurer ces copies ou avait-il déjà projeté d'en réaliser l'achat avant son départ de Rennes-le-Château ?


S'il est impossible de répondre à cette question, soyons néanmoins persuadés que l'abbé Saunière savait très bien ce qu'il faisait en ramenant ces peintures dans l'Aude, ayant manifestement trouvé en elles un intérêt bien autre que celui simplement décoratif. Et force est de constater que Saunière ne fut pas le seul à s'intéresser à l'œuvre de Poussin. Il eut d'illustres prédécesseurs, comme nous le verrons par la suite, qui ne furent pas seulement éblouis par le talent de l'artiste. En fins connaisseurs et férus d'ésotérisme qu'ils étaient, ils trouvèrent dans le travail de Poussin matière à exciter leur intellect, voire prétexte à ajouter eux-mêmes quelques messages codés dans la réalisation de copies aussi mystérieuses que leurs modèles. Et ceci n'est pas une affirmation gratuite, comme nous aurons l'occasion de le démontrer tout au long de cet article. Mais, en attendant, rappelons le parcours de Nicolas Poussin, de ce peintre hors norme dont la vie va déjà nous livrer quelques indices d'importance.


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